Je te le dis en alexandrins : Tu ne vieilliras pas
par Alby
Tu ne vieilliras pas
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Le sommeil vient bleuir les désirs de bohème
Le silence s’habille en fuseau de satin
L’obscurité s’émeut d’un chuchotis mutin
C’est l’heure où je m’effeuille en ludique poème
Comme en mon souvenir, jeune et toujours le même
- Tu ne vieilliras pas, aux brumes du lointain –
Tu dis en souriant nos deux vers en latin,
Sésame de mon cœur, de ma peau, théorème
Ta bouche se déroule et s’enroule à mon cou
Comme autrefois je meurs à ton appétit fou
Une barque me coule au coulant de l’extrême
Déesse du pardon, miroir d’un au-delà,
La nuit sucre l’amer, me redonne le La,
Je rêve encor de toi, mon amour de bohème !
Poème posté le 26/11/09