Le teint de lys
par Chafia
Le cœur gagné par l’indomptable amertume,
Par la mer agitée et par son écume,
L’âme au plus profond de sa conscience éprouvée,
Par la perte de celle que j’avais trouvée.
Amoureux de la beauté blanche de l’ange
Qui a déchiré l’élan ardent du songe
Le bonheur reposait-il sur sa conquête ?
Bénie des cieux la simple femme secrète.
Coupable d’être courageux à la folie,
De vouloir plaire à cette chaste fleur de lys.
Par l’épuisement, elle a éteint mes désirs
Je l’aurais vêtue de tendresse et de plaisirs.
L’entêtée cruellement voulait se punir…
Plaies et peines morales étaient son souvenir.
Dévoué, je l’aurais préservée des douleurs
Avec vivacité, j’aurais tari tous ses pleurs.
Ses larmes en verre de cristal conservées,
Dans un lieu aux âmes sensibles réservé.
Le triomphe aurait été meilleure fortune…
La passion et la raison ne seraient qu’une.
L’orgueil serait un sacrifice sentimental,
Aux maux que la fleur a subis dans son chenal.
Peut-on laisser l’enfant pour l’amour d’un homme ?
Au gré du vent la voile fixée en bôme…
Poème posté le 31/10/14