Certain neveu à moi, au plus vert de son âge
Rencontra un beau jour au détour d'un bocage
Un jour de grand soleil (ou était-ce de pluie ?)
Une gente brunette aussi tendre que lui .
La belle pour sa part n'étant pas insensible
Et l'arc de Cupidon les ayant pris pour cible
Dans les bras l'un de l'autre ils tombèrent soudain
Tout pleins d'ardeur et sans souci du lendemain !
L'un et l'autre, bien sur, avaient mieux à faire
Que d'aller déranger le curé ou le maire
L'amour les avait pris dans son joug chaleureux
Et leur premier souci fut d'abord … d'être heureux.
Comme après le printemps vient le temps des vendanges
L'été leur apporta bientôt deux petits anges
On vit d'abord éclore une fleur de Lilas
Puis un beau Titouan leur tomba dans les bras !
Quel bonheur, dirent ils, il nous faut célébrer
Ces doux évènements sans plus nous attarder
Convoquons les amis et puis Monsieur le maire
Gai ! gai ! marions nous !, c'est celà qu'il faut faire !
Et voici donc pourquoi en ce beau soir d'été
Nous sommes en ce lieu si nombreux rameutés
Souhaitons, en levant nos verres à la ronde
A nos deux amoureux tous le bonheur du monde !