Ma déchirure
par Alejandro
Je me souviens de ma déchirure
Qu’aujourd’hui je n’endure.
Ce fut lors de mon enfance
Dont le thème cache bien l’évidence.
J’étais un garçon seul,
Veule,
Et la bêtise des autres
Ne m’incitais pas à être leur apôtre.
« Trouillard !
Bâtard ! »
Disaient-ils goguenards
Et je me fiais au hasard.
Les astres
Ne me conseillaient pas le divin âtre.
Et ma « gueule »
M’interdisait la foi en un aïeul.
Je pensais à la danse
De l’homme-homo » dont j’étais la patience.
Lui et moi aimions la nature,
La peinture, la sculpture, l’écriture…
Ce fut une fameuse liaison
Que de connaître ce garçon
Qui me récitait la leçon
De la juste raison.
Il usait de couture
Pour ouvrir l’ouverture.
Pour lui l’indolence
N’était que le silence,
Le filleul
Du glaïeul,
Le portique contre
J’allais à l’encontre.
Alors le brouillard
Séchait le retard,
Alors mon danseur débrouillard,
Evoluait comme la plume de Ronsard.
Alors me saisit le parcontre
Sur des « noms » concernant ma sentimentale rencontre.
J’offris à la troupe des « amuse-gueules »
Et des poings à leurs visages bégueules !
L’émergence
Fut, avec l’adolescence.
Ce fut dès cet âge que ma déchirure
Ouvrit les yeux sur mon amant et sa belle figure.
Nous partîmes lui et moi loin de notre ville pour un vivre dans une autre plus grande. Notre folle passion nous amenas à la joie du pacse. Lui devint célèbre dans la troupe de Maurice Béjart. En ce qui me concerne je me révélais dans mes scénarios contre l’homophobie.
Ce fut la cicatrisation de ma déchirure et depuis je ne subit plus cette phobie…
parce que je suis contre toute forme d'intolérance, entre autre l'homophobie puisque je suis gay.<br />
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Alejandro
Poème posté le 02/12/09