Ils habitent nos quotidiens,
Nous façonnent de leur présence,
Dans la toile de tout lien
Par choix ou simple descendance.
Ces autres sur le fil du temps
Cheminent au gré des sentiers
Où nos pas s’en vont de l’avant
Ouvrier d’un même chantier
Quand au mortier des sentiments
Et de ses multiples échanges
Se bâtissent solidement
L’intimité de nos vendanges.
Mais que se réveille l’orage
Au plus fort de nos bigarrures,
Dans la blessure d’un message
Saigne l’amère déchirure
Et peu importe la raison
Nous séparant de nos frères,
Au froid de la morte-saison
Deux bouts de cœurs sont mis en terre.