On entend les pas
par La veuve noire
sous ses petites pattes
de la cendre, blanchâtres.
Elle sait que ce sont ses couleurs
parties en fumée et vapeurs.
Le museau glacé et les muscles raids
fatiguée de tant de guerres et plaids
animale, seule, humaine aussi.
c'est un autre qui lui sourit.
Il écoutait silencieux, ses pas.
des pas curieux, méfiants, las.
sur cette route cendré, blanche.
un animal plus grand se penche.
sur les pas maladroits
d'un tout petit chat.
qui jouait naïvement et qui cru
qu'il ne pourrait pas être entendu
voila le chat, qui face au loup
ne pu prendre ses pattes a son coup.
alors parfois quelques hommes,
entendent les pas qui résonnent
les pas d'un chat qui joue
avec ceux d'un loup.
Poème posté le 03/12/14