La déchirure de te perdre
par Mamiedamour
Toi qui est présente depuis le début de ma vie
Sans faille, sans fatigue, sans répit
A donner ton amour et ta gentillesse
A m’apprendre l’humilité et le partage sans cesse
Je te vois aujourd’hui au bout de ta longue vie
Assise dans ton fauteuil visage creux , cheveux gris
Le bonheur de nos embrassades est toujours aussi fort
Toi petite bonne femme que j’aime si fort
Tu prends ma main comme par le passé
En exprimant tes mots tendres sans anxiété
Ta bonne humeur est toujours palpable
Mais ta mémoire est très vulnérable
Je te regarde et j’ai peur , car je ne peux accepter
La grande séparation, que ton départ va provoquer
La déchirure de ne plus te toucher,
De ne plus t’enlacer, de ne plus te dire je t’aime
Et surtout de ne plus voir ton beau visage chère grand mère.
Tu trouves encore la force de me préparer,
En exprimant que tu es très fatiguée,
Et qu’il est temps de retrouver ceux qui t’on déjà quitté.
Tu insistes en disant que notre amour est éternel
Et qu’il m’arrivera dans les moments de peine
D’entendre ta douce voix me rassurer comme par le passé.
Tu me demande de ne pas pleurer,
Le jour de ton départ, car tu exprimes qu’a 104 ans c’est bien normal.
Et que son envol ne doit pas faire du mal.
GRANDE DECHIRURE
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Le 4 décembre 2009.<br />
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Elle est prête à partir, pas MOI<br />
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Poème posté le 05/12/09