Souvenir
par Guerroua
Des refrains lointains m’emmènent près de toi
vers ces tendres années de la joie
Cheveux crépus qui ondulent
brassés par les baisers du vent
à la prairie rêveuse de mon printemps
Dans mes nuits muettes
Blanches ;
Plaintives comme des madeleines
La rosée m’irrigue des eaux grises de mes peines
m’emplit de sa perplexité
Pauvres yeux qui ne dorment
que dans l’espace de l’infini
là où le cœur sonne par cadences
sensible à ton souvenir
révulsé par tes angoisses
La sincérité ne se maquillerait jamais
dans le bain du mensonge
ni ne badinerait avec les pouls de la passion
si l’homme s’en tenait à son teint
Ne se battrait-on pas pour sa parole
quitte à engager tout son destin?
Je dédie ce poème à Campesina.
Poème posté le 01/04/15