Accueil
              
         

Signaler un contenu inaproprié.

Renaisance
par Ghis


Tous deux se promenaient chacun de leur côté dans Paris qui pleurait de son ciel surchargé. Alors des hallebardes se mirent à tomber et sans y prendre garde ils entrèrent au musée! S'ébrouant dans le hall, fermant leurs parapluies, s'acquittant de l'obole, ils furent éblouis. Jadis ils négligeaient ce mot sur les frontons préférant sur les quais, du soleil les rayons. Et de leurs solitudes qu'ils traînaient au parvis, ils avaient l'habitude: elle était là leur vie! Des plafonds aux cymèses leurs regards éblouis comptemplaient Véronèse, s'étonnaient de Vinci! Puis vinrent les sculptures, leurs courbes prometteuses, réveillant leur nature, sommeillante, oublieuse! Alors se regardant surpris du voisinage, ils sentirent cœur battant qu'ils n'avaient plus leur âge!..... Les couleurs, les dorures, devenaient plus brillantes les jeux dans les ramures les rendaient accueillantes. Avec délicatesse, ils se prirent la main. Les tableaux dans leur liesse leurs ouvraient le chemin! Revenus dans le hall d'un geste de douceur, il couvrit ses épaules en lui touchant le coeur.... Les canivaux chantaient l'écoulement des eaux et le ciel découvrait Paris de son chapeau. Les portes du musée restaient tout attendries un amour était né grâce à ce jour de pluie......



Poème posté le 02/02/10


 Poète
Ghis



Sa carte de visite Cliquez ici pour accéder à la carte de visite de l'artiste (Sa présentation et l'ensemble des ses créations)





.