Avecque joie toujours
J'aime hanter ces hauts lieux charmants et renommés
Où mes pas me conduisent à d'amples découvertes
Car ce sont des palais dignes de délasser des rois
Je visite et j'admire ces merveilles et j'écoute
En poète muet j'écoute silencieux toutes ces choses inertes
Qui me parlent plaisamment de l'antique temps
Où elles vivaient religieusement en reines
Et j'entends dans l'ombre muser l'esprit de nos ancêtres
Errer nos chères muses tandis que dorment et me plaisent
Ces sculptures sans vie narrant leur beauté et leur peine
Dont les yeux pétrifiés sans éclat fixent un monde irréel
Les mortels visiteurs de ces lieux où les rois
Et les puissants montrent encore leur gloire d'antan
Sur les peintures dénudés ou drapés de leurs atours bien réels
Exposés à nos vues immortels en des scènes champêtres
Ils sont là figés en des poses éternelles et s'arcboutent
Ces peuplades de spectres créatures d'artistes sublimés
Dont les lèvres aux sourires indéfinis se taisent
Hélas pour toujours
Ode par P-F Crasset Mauviel dit CéPYGé.X<br />
Les Maissineries II.20 <br />