Nature-elle
par noh-cip
L’herbe est bleue, fumante d’un reste d’été
dans la brise mouvante des volutes feu follet.
Le vallon embrassé d’écarlates auréoles
d’un azur fripé aux lumières farandoles.
Je m’imprègne des moiteurs saisonnières,
aux murmures éloignés des rivières.
Sur mon séant rafraîchi, je contemple
mouillé de rosée jouant sur mes tempes,
l’infatigable troubadour, enchanteur
au spectacle toujours ensorceleur.
Jamais peintre n’a pu enduire.
Jamais poète n’a pu écrire
en puissance de couleurs et en mots,
cet idéal, ce si parfait chapiteau.
Poème posté le 02/06/15