Le Fou à face bleue
par Mahea
Sur son île immuable
Au creux d'autres vallées fertiles
Entre la mémoire et l'oubli
Il a du Bihoreau
l'oeil large
A portée d'appétit
Scrutant la pénombre des fébrilités
Il vit de mille plaies écarlates
Oxydées de fer
Striées noir de chrome
Pour les murs de sa nuit
Et ma lumière devient froide
D'un violet vineux
Dans l'intervalle de ses savanes blondes
Quand aux quatre vents
Je me saigne !
Poème posté le 01/03/10