Un trente juin bien ordinaire
par Candlemas
Brins d'herbe frissonnant au vent
Chaleur qui vient marquer ta peau
Un tendre dimanche de Juin
Chauffe l'orteil endolori
Faisons l'amour au ralenti
Une caresse sans attentes
C'est une mousse au chocolat
Un clapotis sans inertie
Toute idée reste suspendue
Nos corps serrés sont assommés
Echappée belle je divague
Je sens ta nuque sur mon bras
Rien à conter de cet instant
Un trente juin bien ordinaire
Rien à couper de cet instant
Filariane d'éternité
Il est mon bois ma carte vive
Ma photo au fond des tranchées
Et quoi que je révolutionne
Ce jour m'éclaire en station MIR
Poème posté le 04/07/15