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Vampire
par Cepyge X


En ce temps-là j'étais jeune et dès lors très crédule Mon voisin que l'on disait vampire n'était point tel cet homme Occupant une tombe la nuit ni un vulgaire suceur de sang Ni une goule aux yeux glauques dotée d'une face immonde Aux doigts malodorants flasques ni un monstre peu reluisant Ce vilain était certainement de cette famille issu Mais il était courtois gentil et citoyen du monde Une personne raffinée et diablement humaine en somme Je le pensais fidèle ami hélas ce démon m'a fortement déçu C'était un « toursiveux » fin, fou, filou auquel de surcroit La jeunesse se lie en confiance le côtoye et lors affabule En des maîtres semblables habiles beaux parleurs elle croit Il était pire encore que ce diable parvenu Ce Dracula cruel insensible abject immortel Ce surdoué adoncques me tenait fasciné Il peuplait mon esprit me tenait en tutelle Un mage le fit fuir sous l'effet de rituels connus J'appris un jour sa mort il fut par le feu calciné

Ode par Pierre Fernand Crasset-Mauviel<br />
Les Maissineries III.20


Poème posté le 13/03/10


 Poète
Cepyge X



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