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Poésie libre / ET MOI J'IMAGINE...
              
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ET MOI J'IMAGINE...
par Muse31


La lumière se faufile discrètement à travers les volets à lamelles. Les parfums d'été envahissent la chambre, cette matinée est bien belle. Mon fidèle ami le soleil m'honore de son rendez-vous quotidien. La chaleur de ses rayons le transforme en un magicien. Mon visiteur du matin devient un petit peu coquin. Il offre à mon corps la douceur des premiers câlins, Réveillant en moi un désir endormi, les plaisirs de l'amour. Et moi j’imagine le frôlement de tes mains de velours… Les draps protecteurs enveloppent mon corps protégeant ma peau. Mon épiderme devient moite, j'ai un peu trop chaud. Ma bouche asséchée éprouve le besoin de se désaltérer. Et moi j'imagine m'abreuver de tes baisers passionnés... Avec regret, je m’échappe des draps en satin dentelle. Ils m’enveloppent d’une agréable étreinte charnelle, Parfumée aux effluves prononcés de citronnelle. Et moi j’imagine ton attirante chaleur corporelle… Pour apaiser le feu, bienvenue à la douche Mais l'eau n'est pas très farouche, elle me touche. Une multitude de gouttes tout doucement se baladent. Sur ma peau en émoi, elles gambadent et paradent. A présent, très indisciplinées, elles sautent de sein en sein, Errant sur la cambrure de mes reins, jouant un jeu vilain Afin d'éveiller en moi ce subtil appétit divin. Et moi j’imagine l’effleurement de tes doigts malins… J'offre à présent à mon anatomie un peignoir tout doux. Le tissu enveloppant mon épiderme me fait un bien fou. Et moi j'imagine l’enchevêtrement de nos deux corps qui jouent… Sur un oreiller un peu froissé, imprégné du parfum de mon homme, Quelques phrases sur un papier rose trône. Ces petits mots qu'il m'offre dans l'intimité, je les affectionne. Et moi j'imagine son souffle sur ma peau, je frissonne… Arrive le repas du soir, je m'autorise une petite friandise Mais entre nous, j'avoue, pas vraiment raisonnable ce caprice. Le fruit sucré et acidulé effleure mes lèvres, quel délice !!! Mes dents mordent une fraise avec délicatesse, c'est le prémisse, Le début d'une descente dans le précipice du péché de gourmandise. Et moi j'imagine te dévorer jusqu'au calice et finir en feud'artifice... La nuit enveloppe la chambre d'un voile sombre. Dans la pénombre de la pièce, j’entrevoie ton ombre. D’un pas léger, tu passes et repasses près de ma couche. Allongée, légèrement vêtue, tu m’effleures de ta bouche. Ton souffle chaud n'est que bienveillance. Et moi j’imagine tout près, comme une évidence, ta présence. Alors je sombre dans un sommeil agité plein d'espérance... Ecrit par MUSE31 le 11.08.205



Poème posté le 11/08/15


 Poète
Muse31



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