Elle
par Djamel
Larmes salées sur mes joues qui se déferlent
Comme un torrent silencieux d’un temps
Le cœur battant pavillon en berne
Pour un cher mourant
Paradis et paix pour toi mon cousin
La vie est belle au prix d’une santé
C’est un gâchis de se tuer à petit feu
Payer sa mort juste pour des bouffées
Réveillez-vous de cette fumée sans feu
Paradis et paix pour toi mon cousin
Un homme averti en vaut deux
Quitte ce vice et sevrage pour toi
Avec le temps tu seras libre
D’un vice horrible sans vois
Qui rend tes poumons noirs comme du cidre
Paradis et paix pour toi mon cousin
Je conseille mes enfants de ce fléau
Qui tue beaucoup dans ce monde fou
La cigarette c’est une horreur
Les gens le savent mais rien à faire
Paradis et paix pour toi mon cousin
La mort
Poème posté le 01/04/10