Quand remonte incertain ; rêverie apaisante,
Le parfum de ma Mère, brillantine senteur
Mélangée, lavandière à son savon labeur,
C'est ma joie de gamin qui me revient brûlante.
Je n'oublierais jamais sa poitrine abondante,
Quand Elle me tenait, au plus près de son coeur.
Oh ! Comme j'adorais ses baisers cajoleurs,
Qu'éparpillait sur moi sa bouche souriante.
Même si l'image s'efface au fil des ans,
Même si la mémoire est de moins en moins vive,
Je garde l'avantage d'un amour des plus grands.
Quand mon coeur nonchaloir vient sur la douce rive,
De son fleuve mirage que je cache au dedans,
J'y puise au réservoir, ma ressource affective.