Analphabète
par Arden
J’écris mal
Ce feu de tes yeux en délire
Et cette sueur sous tes bras
Et sur ton corps et cette mousse
Intime et qui me fait vibrer
Je fais ce que je peux
J’écris
J’écris mal
Nos matins clairs de soubresauts
Sur nos nuits à jeun et ouvertes
Comme tes fruits
Amour splendide et nue offerte
Comme fruit fendu
Défendu
J’écris
La trace de nos corps comme un signe
Au creux des vives galaxies
Dont ne meurt la lumière
Qu’après des siècles et des siècles
Et dont se rêve la distance
Si proche si lointaine
Amour murmuré
Amour muré
J’écris
Tes cris
Mais mal
Poème posté le 23/10/15