Vendredi noir
par castellas62
Tu navigues dans les neurones élémentaires
De ton cerveau ramolli de va t'en guerre,
Enveloppe inquiétante des ténèbres froides
Et noires, tapies dans l'ombre, en embuscade.
Tu lâches en ce temple tes abeilles meurtrières,
Insensible aux cris, à toutes les prières,
De ces êtres pensants épris de liberté,
De ces êtres dansants, en pleine fraternité.
Ta route s'arrête ici, abeilles filant dans l'air,
Balayant les avenirs, les rêves, les chimères
Des âmes innocentes, souriantes dans le soir,
Silhouettes insouciantes aux terrasses des espoirs.
Puis vint le silence, lourd et assourdissant.
Sur tes murs légende, cette musique de sang,
Les terrasses muettes, peintes de larmes vermeille
De ces enfants perdus, partis vers le soleil.
j'ai trouvé ça peu de temps après les événements tragique de PARIS
Poème posté le 03/12/15