Accueil
Poésie libre / La vaisselle à mains nues
           
Poésie libre / La vaisselle à mains nues
       
Poésie libre / La vaisselle à mains nues

Signaler un contenu inaproprié.

La vaisselle à mains nues
par AR_d_N

Highslide JS
par Anita


( slam around ze cloque ) Madame G-mots explore sa double identité culturelle sur la toile internationale interne hôte Monsieur a du slam à lâmes Monsieur Capri-c’est fini s’emmêle les piste-îles entre la virilité bancaire de sa mère senti-mentale jusqu’à l’emmenthal et la féminité solaire de son père Rome-antique Solidaire l’hampe adhère… Monsieur s’abîme en bipolarité sexuelle dans la vaisselle dièse-ailes Monsieur attaque la montagne à mains nues biles entêtes par la face nord de l’évier droit Monsieur n’a pas froid aux yeux dans le bouillon Monsieur n’a pas chaud aux mains sous le karch’air ménagère Monsieur médite en plein dans le mini jacusi moussant dégraissant Monsieur rêve de voir Madame épanouir son identité Les couilles de son grand-père sont pendues dans l’escalier ohé ohé et Monsieur se désespère de voir Madame ressembler à sa mère Il est passé par ici il repassera par là Madame parle du sacré sans même savoir où se situe son sacrum Monsieur rêve de sacre Homme Monsieur rentre tard Le soir Monsieur se grise en représentation Madame le fuit la nuit à travers les pièces de la grande maison « les vieux amis saouls ça caresse les enfants » Madame accouché l’heure filles Sur cette taire à pute Monsieur joue au thérapeute Monsieur bêle en son fort intérieur design destroy Etre une foi une foi seulement Bon Bon et con à la Foi Madame sacralise l’anti-matière Monsieur drame-attise son vers-balle Madame coiffe la tiare de l’anti-art Madame terrorise les pixels virtuels Madame démine des ruines Madame revolverise le vieux monde du père Madame rêve de construire des pyramides en commençant par la pointe Madame au quotidien ne fait que reproduire le monde de la mère Lentement mais sûrement Madame con-c’truck la névrose de ses enfants Madame interdit à ses filles de regarder leur zizi quand elles s’essuient Monsieur les autorisent Monsieur valorise la tendresse du cœur Madame mécanise la tendresse des corps en rituel décor Madame rêve de bâtir des cathédrales en commençant par le clocher qui sans temps de loin pour inciter les cités à croire en laisse-poire Madame chaque soir pendant des heures flique ses filles pour leur ordonner de dormir Nathanaël de la tente sous la couette Monsieur Dugland ronge son frein en terminant par la pointe

Zizi-sex pistol-et-rosse<br />


Poème posté le 04/05/08


 Poète
AR_d_N



Sa carte de visite Cliquez ici pour accéder à la carte de visite de l'artiste (Sa présentation et l'ensemble des ses créations)




 Illustrateur
Anita



Sa carte de visite Cliquez ici pour accéder à la carte de visite de l'illustrateur (Sa présentation et l'ensemble des ses créations)





.