La liberté
par Franny
Quand la prison des hommes étend ses implacables griffes
Si la liberté c’était ?
Murmurer la vie éternelle
Palpiter d’amour virtuel
Ouvrir la porte de ses ailes
Quand sous les coups immondes et cruels du geôlier tu ploies
Si la liberté c’était ?
Des nuages exhumer l’infâme
Des étoiles allumer son âme
De son cœur ranimer la flamme
Quand sous le poids de la boue croupie tu restes englouti
Si la liberté c’était ?
Parfumer la fleur qui sourit
Eclairer le soleil qui luit
Voler une feuille sans bruit
Quand enfermé derrière les barreaux de ta propre cage
Si la liberté c’était ?
Tendre les deux mains à ta sœur
Fendre le mur de ton ailleurs
Répandre le présent des heures
Quand dans les méandres de la vie nous voilà perdus
Si la liberté c’était ?
L’enfant qui pleure le consoler
Son pain espérer partager
Devant l’étranger s’incliner
Si la liberté c’était ?
Un seul mot
Le plus beau
AIMER
Poème posté le 01/07/01