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Poésie libre / Un seul être vous manque...
           
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Un seul être vous manque...
par Pampelune

Highslide JS
par Louis


Tout un espace d’écoute : bienséant est l’exercice du paradis humain. Ca commence via la lenteur. Douceur confinant à la tristesse. Et la femme aux longs cheveux bruns tels des promesses. Anatomie. Quelque chose ralentit. Infiltration. Mélancolie. Le bonheur devient une île intérieure au passé, inaccessible. La NUIT s’empare. Celle qu’il faut attendre pour qu’elle puisse être la dernière. Noix. Chair ; paresse insidieuse. Lieu secret des noirceurs. Arrêt. Figement. Le savoir depuis longtemps. Scandale ultime, violence ajoutée à la violence : la suspension uniquement soutiendra la marche des survivants, n’est-ce pas ? (In)certitude. Ce qui… demeur’ pourtant, c’est la musique. MUSIQUE ; agrandie, anoblie au creux – une fugue ? –. Ô ! Piano ! Renaissance promise. Il y a un nom un qualificatif aux premiers perdants, Veuve. Orphelin… Mais quel est donc le mot utilisé quand un « je » perd un frère, une sœur ? Ne dit-on rien ? Le dictionnaire serait-il pudique ? Effrayé lui-même par la douleur ? A l’instar De ceux cherchant jolies raisons frivoles aux étrangetés d’autrui, L’On peut S’accoutumer à la folie de l’autre, celle importée. Le râle inouï, Et tant pis si la mort n’est plus un fantasme. Opium, viendras-tu au plus proche ? Pas à moi. Pas à moi… Cela finira-t-il toujours ainsi, derrièr’ le souvenir ? Tendresse. Passage. Existence. Un terme et Tout est terminé. Réconfort. Ce n’est pas grave. D’être. Ecarté. Et la mémoire traque. L’atmosphère est, sera encore celle respirée à plusieurs… L’On veut saccager. Déménager. De soi ? Comment ? … Trop vaste question. Alors Non. L’horizon est sombre, cendreux. « Je » s’enfouit. Pourtant Tout se déroule (encore) à l’abri des mélodies. Touches. Concordances. Bach. Petites lourdeurs, délicates légèretés, (enfin) ! La rêverie et la poésie sûrement. Sourire et souffrir simultanément. Etre dans son monde oui, et engendrer quoi ? L’art ? Ah ! Mélange entre dégoût et béatitude. Poser sa tête contre un buste… Sur l’instrument… chère (disparue) Blessure. Partition. Certains corps sont des consolations. Avec leurs blancs dedans la conversation. Joie contenue. Belle. La vérité persiste ici. Lied. Schubert. L’Activité danse autour, accélèrera-t-elle les jours diffus ? Atténuera-t-elle la morsure du réel ? « Je » devra crier. Hurler. Pendant des heures. Incontestablement, dormir plus près du désastre. L’histoire se répétera sans cesse, refrain (du) défunt. Le son se mourra-t-il aussi ? « Je » ne le laissera pas. Ne se lassera pas de l’entendre. Voix. Son cœur bat comme pour un amour : rouge, grise ovation. La densité se propage en « je », sang dans de l’eau. Voyage. Retour. Œuvre. Ne vaut-il pas mieux connaître à la perfection un seul Tableau ? Lui offrir son attention exclusive plutôt qu’émietter son regard et risquer de l’égarer ? « Je » voudrait tant se fixer quelque part ! Optimisme absurde. Ruines. Ombre éternelle. « Je » a l’air si vieux. Y a-t-il un bouclier malgré l’agression ? « J’ » ose l’espérer, or Parachevant… Stilleben : Vie silencieuse.



Poème posté le 29/12/15


 Poète
Pampelune



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 Illustrateur
Louis



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