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Poésie libre / Epître aux femmes (Glose)
              
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Epître aux femmes (Glose)
par Oxalys


D’après la première strophe du poème éponyme de Constance de THÉIS (1767-1845) *** Ce jour, mes chères sœurs, nous sommes à l’honneur, -Du moins l’a décrété le sexe supérieur- Ô femmes, c'est pour vous que j'accorde ma lyre ; Vous qu’on accusa d’être source de malheurs, Punies d’enfantements dans les pires douleurs, Ô femmes, c'est pour vous qu'en mon brûlant délire, Moi, qui ai la chance inouïe d’être bien née, Dans une Europe en paix, plutôt bien gouvernée, D'un usage orgueilleux, bravant les vains efforts, N’ayant de l’anarchie que vision erronée, Habituée qu’elle est à vie bien ordonnée, Je laisse enfin ma voix exprimer mes transports. Fillettes excisées pour être bons partis, Puis condamnées au viol par de brutaux maris, Assez et trop longtemps la honteuse ignorance A répandu sur vous le voile du mépris. Votre horizon borné par d'obscurs interdits A jusqu'en vos vieux jours prolongé votre enfance ; Femmes qui débarquez après la folle errance Votre instinct de survie est votre unique chance ! Assez et trop longtemps les hommes, égarés, N’ont fait que saccager ce que votre patience Reconstruit sans arrêt. Ces monstres d’arrogance Ont craint de voir en vous des censeurs éclairés ; Vous avez tout perdu, mais vous gardez l’espoir Que l’avenir pour vos enfants sera moins noir. Les temps sont arrivés, la raison vous appelle Et nous, femmes d’ici sachons les recevoir, Car transmettre la vie est notre grand pouvoir. Femmes éveillez-vous et soyez dignes d'elle. *** Poème glosé : Epître aux femmes Ô femmes, c'est pour vous que j'accorde ma lyre ; Ô femmes, c'est pour vous qu'en mon brûlant délire, D'un usage orgueilleux, bravant les vains efforts, Je laisse enfin ma voix exprimer mes transports. Assez et trop longtemps la honteuse ignorance A jusqu'en vos vieux jours prolongé votre enfance ; Assez et trop longtemps les hommes, égarés, Ont craint de voir en vous des censeurs éclairés ; Les temps sont arrivés, la raison vous appelle : Femmes éveillez-vous et soyez dignes d'elle. Constance de Théis Pour lire le poème en entier : http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/constance_de_theis/epitre_aux_femmes.html

Contribution à la journée internationale de la femme - mardi 8 mars 2016 -

Poème posté le 08/03/16


 Poète
Oxalys



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