La palme
par Kim Aquilina
Sur notre balcon et dans le calme
Je peux admirer le balancement de la palme...
Les palmiers nous entourent de leur charme
En dehors de tout vacarme.
J'entends leurs chants et je verse une larme,
Tant de beauté me désarme.
Ici je peux élever mon âme,
Car les cieux dans la nuit me transforment en carme.
Des étoiles brillent en écharpes
Vibration de l'univers comme une harpe.
Sous le soleil la beauté se révèle et je la remarque,
Attentif à l'évolution, j'essaie d'écrire comme Pétrarque.
Poète et humaniste, je ne suis pas aux côtés des monarques.
Solitaire et simple je mène ma barque.
Je n'ai pas besoin des feux de la rampe comme Plutarque !
Pourvu qu'on m'aime tel que je suis, rien à voir avec les énarques.
Je n'entends pas des voix comme Jeanne d'Arc,
Seule la vie m'inspire et j'aime les Parques.
Kim Aquilina
Poème posté le 10/03/16