Bon gré, mal gré
par MYOSOTIS
Que cela soit par choix ou capricieux destin,
Le coeur est parfois lourd de vivre en solitaire.
Face à face avec soi, le café du matin,
En devient bien amer quand court l'imaginaire.
En rond sous l'édredon, avide de soupir,
De tendresse bordée et de passion fiévreuse.
Que ce feu contenu finisse de croupir,
Pour la douce peluche en la nuit amoureuse.
Il n'est de perfection, quelque soit le côté
Du miroir habité. Ce n'est qu'au cinéma
Que les roses sont roses, éternelle beauté,
Où le « je t'aimerai » rime avec « je t'aimai ».
Mieux vaut vivre au présent entre bon gré, mal gré,
Et si tarde le temps de croiser l'âme soeur,
Gardez les yeux ouverts aux plaisirs libérés,
La paire d'oreillers n'est point le seul bonheur.
Poème posté le 01/02/05