Aime tes richesses qui font te vendre
par Kiriyatskiy
Pourquoi je n'ai pas pu comprendre
Ni à Strasbourg, ni à Amiens
Qui m'a fermé plusieurs chemins?
Selon ses ordres, je n'ai rien,
Où mes travaux physiques font rendre
Ma vie aux listes des destins
Qui sont les choses pour chaque doyen,
Car j'ai le rôle concret d'un chien
Qui doit entendre une voix tendre.
Sans clan, mon vers n'est que la merde
Du souteneur, tous mes talents
Ne se lèvent plus que mon gris chant
Du misérable sans argent.
Dans ces jardins, les vies se perdent.
L'époque supprime tous mes diplômes,
Dont les syllabes antiques de Rome
S'oublient. Individus, nous sommes
La ruine sans but pour l'herbe verte.
Mon bon usage ne veut que rompre
Cette tradition -- des hommes de masses
Sans opinion. Que ceux-ci fassent
Nos vies distinctes pour chaque classe,
Mais sans mafia, je suis leur ombre.
Pour correspondre aux standards
Des hommes médiocres, mon regard
Doit imiter les goût bizarre
Que je ne sois que leur concombre.
La France ne donne pas sa carte
De mes séjours de doctorant .
Où puis-j'être l'immigrant?
Et demander l'asile aux Grands
Fils Riches? Consécration, ils partent
Des Pays Traditionaux de Faim!
L'Europe, qui Leur rédige ses poèmes
Blancs sans métrique, sans rime, sans thème,
Par sa reconnaissance, tarde.
En Youtube: https://youtu.be/BPIAeB_3BMI?list=PL0E36675F83995F43
Poème posté le 18/03/16