Une petite crique,
Où je lustre, où j'astique
Ma membrane flexible,
Sous le regard vitreux
Des plongeuses gonflées
Par les seins remontés,
Et le calmar géant
Se fend d'un pas de danse;
Aux crétins languissant,
Bronzés, cuivrés, salés,
Jette un très mauvais oeil,
Augurant d'une ingestion rieuse
De la masse nageant.
Moi, je lustre et j'astique.
Ce soir, seiche au menu.
(A tous les fruits de mer).