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Poésie libre / Soprostitucialisme (pamphlet)
              
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Soprostitucialisme (pamphlet)
par Rimatouvent


Soixante quatre députés étaient donc pour ; Douze ayant voté contre et onze s’abstenant, Ils en manquaient beaucoup, où étaient-ils ce jour ? Cinq cent soixante dix sept sont prévus sur les bancs ! Avant que la loi ne s’applique, Pratiquement, Avaient-ils le besoin au préalable De quelque acte paroxystique, Impunément, La loi ne le rendant, pas déjà condamnable. Un bel absentéisme ample et majoritaire De l’acte sexuel a interdit l’achat Le six du mois d’avril on vota sur l’affaire Le syndicat du sexe en eut un gros tracas. Sans trop philosopher il faut une analyse. De tous les signataires qu’elle est l’identité ? Le neurone d’état par trop nous tyrannise La chose était-elle donc, une priorité. Mon voisin qui écrit et médite parfois Me fit part de pensées qui lui sont personnelles Il dit que ceux qui pondent un excédent de lois Ne font rien pour le peuple, aux misères réelles. Se rappelant la peste, œuvre du fabuliste, Et tous ces animaux menacés d’en périr Il me fit un récit de façon fantaisiste Ayant même début que la fable à chérir. "Un mal qui répand la terreur Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir" ceux qui Ont élu de pauvres esprits : La sottise qu’il faut, nommer de façon claire, Commandait maintenant devenant doctrinaire. Car l’acte sexuel qui fait l’objet d’achat S’il devient condamné sera-t-il par justice Critiquable quand pour, payer les entrechats On entretient des dames sans voir l’argent complice Les avantages, privilèges et intérêts de toutes sortes Seront-ils réservés aux dames de la cour Des putes de la haute ouvriraient-elles leurs portes Sans que l’on condamna leur visiteur du jour ! Et les risque sont grands imaginez des dames Dont les chalands défient un état kafkaïen Qui, habiles gagneuses, éteignant maintes flammes Cacheraient leurs euros en sol panaméen ! Or comble d’injustice au centre de la France On oserait punir tout amour provisoire Le mâle renoncerait par manque de finance L’état, s’il consommait, serait confiscatoire. Mais tous les frontaliers porteraient leur argent Dans ces autres pays grossissant leurs pécules L’Europe communique et des flux convergents Sortiraient du pays des sommes majuscules. La loi et ses décrets seront-ils racoleurs Séduisant l’électeur croyant qu’on le protège Et qui feint d’ignorer les distingués baiseurs Récompensant des dames d’étranges privilèges ? Aux quarante et un qui votèrent Une loi qui pouvait attendre Je dis les français désespèrent Certains de vous seraient à pendre. Tous ces secondaires problèmes Montrant vos inutilités La France compte ses carêmes, Victime d’incapacité. Et comme mon voisin disait En maniant bien le proverbe La politique qui déplait Se coupe comme mauvaise herbe Qui trop s’occupe de nos burnes N’aura plus son nom dans les urnes.



Poème posté le 09/04/16


 Poète
Rimatouvent



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