Arbres qui tremblez de toutes feuilles au fond
Des forêts profondes dès que le vent caresse
Vos denses feuillages au sommet de vos troncs
J'aimerais qu'un chant vous flatte et qu'il n'ait de cesse
De vous différencier en vos espèces pins
Aulnes et tant d'autres seigneurs de nature
Sur son lit d'épines monte le grand sapin
Au bord de l'eau agite le saule sa vêture
De froid frémit tout un peuple de peupliers
Et n'est pas moins avare de frissons le tremble
Tandis que s'agite un orme au creux des futaies
Taillées par les hommes toutes friches qui semblent
Ennemies des bois où roi s'aperçoit le chêne
Poussant sa verdure intense vers les tilleuls
Les fusains qui souffrent se font voisins des frênes
Les nids des oiseaux dérangent les écureuils
L'érable le bouleau le charme si bien nommé
Abritent sur leurs troncs des serments d'amoureux
Arbres qui trembliez aux vents vous que j'aimais
Aujourd'hui si loin de vous je suis malheureux