Ce matin, il y a un après Toi,
Un chagrin de bleu orchidée,
Un chagrin qui agonise en moi,
Sans fin, une fleur, une pensée.
Oui, une pensée, violine, je crois.
Je ne t'ai jamais vue parée indigo,
Tu préférais le pourpre de ta loi,
Mais pas, du désir, le bleu roi.
Oui, c'est azur que je t'aurais désirée,
Le matin, la nuit dans ta parfaite nudité,
Tandis que le silence se taisait
Dans la blafarde maisonnée.
Mes soirées sont d'ivresse,
Déjà le printemps me presse.
Je préfère les caresses
De ma tendre tristesse,
Imaginant la prochaine maîtresse...
Christian.