Toi, déjà si loin, et si proche encore
par Pilar
Pour C.
Si je t'aime ?... La chose est Claire,
Et sans ambiguïté !
Tout le froid Obscur de ton ignorance Officielle de moi
N'entame en rien mon sentiment Amoureux.
Ton Amazone Méandrée est un ruisseau Gentillet
Face au flot Impétueux de mon âme Meurtrie
Qui coule en emportant mes Pauvres mots.
Ton Christ du Corcovado
A des bras Ouverts à l'infini...
La Belle affaire... les miens vont au-delà
Pour toi Seule,
Et un peu plus loin, à peine,
Pour celle qui partage mon Heureuse vie.
Rio de Janeiro, Sao Paulo
Sont des hameaux Endormis
À côté du bouillon de vie Turbulent
Qui agite mes tripes dans l'amour
Qui m'emporte vers toi.
Ton Iguazú , Charmante cascadelle
N'est que Belle vaporeuse
Quand mes délires d'images et de mots
Sont Jubilatoirs, Exubérants,
Dynamisants, Volubiles.
Ton Amazonie si Sauvage
Est un nid Douillet de poussins Piaillants
Quand mon âme Envoûtée n'en finit pas
De te chanter à travers les mondes des mondes Infinis.
Tout ton pays, si Beau si Grand
Ne rivalise en rien avec mon émoi
Quand je pense à toi.
Et je voudrais que la Grande misère
De sa population Festive
Soit le centième du millionième du milliardième
De ma Petite peine de ne pas t'avoir
Une heure Bénie seulement à côté de moi.
En attendant, mon amour,
Je dépose mes lèvres sur ton front,
Toi ma Douce amie du monde des étoiles.
Je voudrais tant que tu sois Claire
Autant que moi sur l'intensité Magique
Du lien Invisible qui nous unit.
Poème posté le 03/07/16