La voie d'une larme
par Stella
Comme une larme que la paupière libère
Au bord des cils après un satisfait voyage
- Suis je cette amourante goutte au soleil ?
- Oui !
Eau grasse, si lourde, usée : une larme lente
Chauffée par cette vie qui la rend térébrante.
- M'avez vous trouvée quelque peu attachiante ?
- Certainement !
La larme dès lors qu'elle a servi de sérum
Sur l'esprit intime du bel homme endormi
En lavant son âme de la mélancolie
Veut s'accomplir sur la peau neuve de l'homme
Voici l'andromuse, allongé sur le coté
Qui ressent, pressent que sa larme va tomber
Sur le voile et les plumes de son oreiller
Se tourne dos fixe sur sa natte tressée
Et dé-couvre une vérité qu'il porte en lui :
- Voilà que je re-trouve mon amie sincère :
La seule larme qui n'irrite ma paupière,
Que mon regard garde en réserve pour lui.
- Ta larme n'est point muette et tend à tracer
Sa voie, entends ce qu'elle veut te révéler
Je suis votre amie et ce poète inspiré :
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Malgré notre bonheur dit la larme en silence
Dans cet amour qui est le tien qui est le mien
Je reçois un beau cadeau signé providence :
Ma volonté de vivre à travers de toi pour ton bien
C'est un réel indicible de la science
Pouvoir te dire par n'importe quel moyen
De ne pas souffrir mon mari de mon absence
Pour te rappeler que mon parfum n'est pas loin
Dans notre rosier décoré avec honneur
En mai, tu sentiras mon odeur dans ses fleurs
Souviens toi mon adoraimé d'en prendre soin
Il portera aussi bien un nouvel amour
Souviens toi mon adoraimé d'en prendre soin
Pour que la vie s'illumine d'amour toujours
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La larme amourante se dépose caressante
Sur les lèvres sensuelles de l'homme qui
S'en nourrit comme une précieuse connaissance.
Poème posté le 09/08/16