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Mi estate
par PatrickDeschamps


Mi estate (mon été) Écoutant le vent qui caresse de chaleur, Mes grandissants bourgeons de pâleur, Les blés quant à eux s’assèchent, Et forment amoureusement une brèche. Sous de arbres pieux j’ensoleille, Des jours longs mais sans pareil, Que par désirs les abeilles, Se mirent elles-mêmes en bouteille. C’est bien en lumière qu’elle m’apparue, À travers les bosquets, prenant vie, À travers les branches elle me suivit, Car d’être sombre je m’y plu. J’aurai, mise à nu, absorbé cette lumière, Qui à la lune soumise désire plaire, Et tomber des cieux et sous fers, D’être esclave mais doucement fier. J’aurai brûlé laissant là, Cette partie de mon rêve, Car mon cœur divague et va, Se blottir sous ses rêves. J’aurai été ébloui des reflets, Que ce fleuve me sifflait, Me voyant sous ses joncs, Me cacher sous son pont. Car caché de ses rayons, Je su alors réchauffer, Mes allures, mes haillons, Que sur moi sont soudés. (Mes couleurs, mes reflets, Mes douleurs, mes palais, Mes douceurs, mes cachets, Mes noirceurs, mes regrets.) (*65%3*&?%(768648&?(*&?(&%8) ???? c’est une forme? Et cet air sec d’été velouté, Qui dessèche ces larmes égarées, Qui sur ces joues bien charmées, Que de peine ne peuvent souiller. Me donne l’envie de créer, Pour vous ces vers apeurés, Que de ne trouver crainte, (ne serai coupable) En les gestes qu’elle aura feinte. Et du haut de ses sécheresses, Elle qui de milles tords me symbolise, Ne voyant qu’en de pécheresses, Celle qui d’enfance m’immobilise. Elle se veut si sereine, Celle qui se voulait en peine, Et de cette douloureuse haleine, Celle se voulant en peine, Ne voulut qu’attiser sa haine, De se nuire et me fuir, De m’aimer et m’écrire, Ces seuls mots de ma peine. Car d’espérer ces mots, Ne m’auront de rameaux, Inspirés que ces maux, Qui vous font dévots. Je me ferai si cours, Car de désirs si sourds, Elle aura sottement oublié, Que d’amour aimer m’écouter. Car mes paroles si enjouées, Ne lui rappelait qu’accoutumée, À mes sources illusionnées, Elle faillit misérablement s’étouffer. Car si faible elle se voulait si forte, Et moi de me réfugier sous les portes, De ses sourires tristes et malsains, Me firent malgré moi milicien, De cette révolution aux plaisirs, De ses amants de désirs, Qu’elle se veut si rêveuse, Et que maladroitement amoureuse, Des moments que j’avais oubliés, Que je n’aurai su par passé, Si charnellement lui donner, Car de se blottir l’aurait comblée. J’aurai sur moi-même refermé, Ses attentes et méfaits, Que de passion ne pouvait affirmer, Qu’ils me plaisaient contrefaits. Elle aura attendu de moi, Que de lui plaire d’émoi, J’aurai sagement révolu, Mes problèmes et bévues. Je rêve encore sous de nuits étoilées, Que ces perséides ont camouflées, Mes peurs et labeurs, renfrognées, Qui des cieux se sont refoulées. Chutant de nos craintes et plaisirs, Ces étoiles que noircies nous désirent, Ne prennent vie qu’en d'heureux souvenirs, Et nous montrent comment s’enfouir. Dans ces cotonnés contrées, Qui d’été se font belles, Et qui de voir l’automne, Et sont lasses et mornes. Car de toutes les saisons nous vivons, Et que l’été si beau nous convie, À n’aimer plus que de la vie, Que cette délicieuse illusion. Que l’été si chaud et passionné, Si fît si dur de nous colorer, Cette amertume qui eût contenu, Et le fît s’appauvrir mais velu, De cette crinière qui prend forme, Et voile ces tristes mais doux ormes, Des couleurs qui jadis lourds, fuyant l’été, Ne peuvent que si lourds se répéter.

Ici, dans mon pays, l'été est bien plus long que le printemps.

Poème posté le 06/03/11


 Poète
PatrickDeschamps



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