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Mon hiver
par PatrickDeschamps


Je ne vois plus ces distants bourgeons, Car sous trop de glace ils m’auront fui, Ils se montrent devant moi en gougeons, De ces arbres tristes, plus rien ne reluit. Je dois oisivement m’imaginer et valser, Que sous ces ciels embourgeoisés, D’air froid, qui amèrement vous versai, Vers ces notes hivernales harmonisées. Vous m’aurez toutes émerveillée, Oui vous! sous vos multiples charmes, M’auront sur vous mal fait veiller, Et vous faire verser trop de larmes. J’aurai de si lointaines couleurs, Oublié qu’un jour de douleur, Aurai sous vous mal délaissé, Ces glaçons que j’aurai blessé. J’aurai bien mal aimé, vous exprimer, Que j’aurai par regrets, bien mal résigné, Mes amours, souvenirs et douceurs, Que d’amour sous de milles chaleurs, Viennent réchauffer vos ardeurs, Que sous de fondantes grêles, Vos amours, souvenirs et douceurs, Viennent se déverser toutes frêles. Que mes rames d’un fleuve délaissé, M’auront au bord de celui choyé, Fait voguer aux étoiles et aux grés, Sans mille charmes vous me voyiez, Aux cent berges tristes, voguer, Sous de ponts, bien mal entamés, Qu’aux milles briques incolores, Se déboîtent et se décolorent, Les blés quant à eux, bien trop recouverts, Je les aurai oubliés, à l’été bien découverts, Ils me chantaient tout l’amour du vent, Qui contre eux vient doucement et défend, L’amour que sous ces douillets givres, Vient froidement de blanc habiller, De bien mal vautrées neiges, Que de saletés se font beiges, Vous cette neige noire qui fût si pure, Vous cette neige refroidie et si dure, Vous cette neige que je ne peux garder, Sous cette neige glaciale que j’eusse bardé, Vous, sous de remplies couleurs, Vous êtes ma vie et mes douceurs, Vous sous de ternes couleurs, Vous êtes mes envies et douceurs. Vous êtes mon hiver, qui ne se laisse réchauffer, De promesses et saisons bien échauffées, Vous m’aurez sous vos saisons fait languir, Et sous vos désireux charmes me meurtrir, Vous m’aimez je le sais, je le vois, Car vous ne m’aurez aimé d’aucunes voix, Vous haïssez, je le sais, je le vois, Car ces notes gelées de vous je ne vois. Vous m’aurez ainsi sous les étoiles d’hiver, Charmé et de doux cieux divers, M’auront peint de milles couleurs, Qui me font oublier ces douleurs. Que j’aurai sous les feuilles déjà si loin, Enterré ces rassemblés pensées et rêves, Que sous ces feuilles pourtant si loin, Aurai découvert l’amour pourtant si brève. Vous êtes et bien malgré vous étiez, Ces muses que si belle vous étiez, Que sous vos pommades et plaisances, Vous plaisiez d’être douces plaisances. Vous êtes mon rouge, et le jaune et le noir! Vous êtes mon beige, et le jeûne de se voir! Vous êtes mon violet et l’envie de las choir, Vous êtes mes pourprées désirs de croire. Vous m’avez d’automne abandonné, Vous que sous les cieux je chérissais, Vous que chutant vers l’hiver j’aurai donné, Cet enfant lumineux que je chérissais. Elle est ma lumière que sous mes bras, Elle se devra d’amour sous le gras, De cet amour bien mal couronné, Eût été de la cour des malsemés. Nous étions jeunes et de folles, Idées, nourrissions cet envol, Qui vers la bourgeoisie vous mène, Et de brusques bassesses nous mènent. Nous la semence du temps qui prend vie, Forme les racine du temps et prend vie, Sous la gelée et sous lumière au printemps reluis. Forme la première vie qui sous le soleil reluis. De mon vert bien renaissant et palpable, Je remets joie en ces soumises étables, Que de froideur auront été figées, Et de lourdeur se seront érigées. J’aurai vaincu en maints verglas, Que sous cette glace se faisait las, Ce désir de croître qui vous laisse là, Vous mentis et vous porte au-delà! Je serai maître en mon deuil et palais, Car je porte seul mon ossuaire aux chalets, De cette ville déglacée et sans valets, Car je suis seul maître de mon palais! Car sous vos courbes et martyrisées lois, Je ne puis m’agenouiller car de foi, Je me fît enseigner et voilà pourquoi! Je suis si distrait d’un air bien cois, Regardant l’hiver que de blanc me fuis, Et de ne pas reluire et bouger m’ennuie, Car cette chaleur d’été me manque, Car je meurs de détrousser cette banque.

J'ai terminé mes 4 saisons! À mon premier baiser! Je les réécris en beauté et en douceur! hihihihi<br />
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Mi quattro Stagioni!<br />
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Mille grazie!<br />
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Poème posté le 15/03/11


 Poète
PatrickDeschamps



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