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Sonnet
par Timothee


C'est, hémistiches à chaque tempes, là, brulées Fondant sur une page la création béate Soufflant à gros soufflets, toutes joues écarlates Transpirant mon encre sur un brouillon corné C'est, pleurant mon effort, syllabe écartelée, Scansion dure et sévère, ô toi mon Ararat, Toit des cieux fournaiseux, toi, relent de ma rate Qui me montre, enfoiré, jusqu'où tu t'es perché C'est, levant mes paupières arrachées vers ton cul Où se succèdent rimes, doucement embrassées Et montrant d'un doigt sale, trop cassé, biscornu Cette impossible forme, trop souvent rebattue C'est, donc, dans le supplice me sentant incongru Que je cède là, mort, à cette jolie fée.

Métapoème

Poème posté le 29/03/11



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