Illusion éphémère
par Danidouce
Égarée , solitaire dans un ballet morose
Errante et seule j'allais...
Était-ce le hasard ou le voeu d'une fée
Qui me mit sur ta route
Et fit que ce jour là nos coeurs se reconnaissent
Et tombent en osmose ?
C'était sur une étoile, dans des nuées d'amour
Que nous dormions ensemble
Je t'aimais, tu étais la lumière
Qui éclairait ma route
Je ne voyais que toi
Tu ne voyais que moi
Et quand au fil des jours sans m'en apercevoir
Ma lumière peu à peu s'est habillée de noir
Je suis devenue triste et suis partie ailleurs
Rechercher la lumière
Qui manquait à mon cœur
Et une autre lueur m'a rendu le bonheur
Sous ses notes légères d'amour je succombais
Et sous ses mots si doux je perdais la notion
Du temps qui défilait, il me rendait si belle
Ses caresses velours , ses baisers sucrés
Et le son de sa voix si beau à mon oreille
Me faisaient chavirer
Mais la fée était là observant silencieuse
Elle savait les choses, elle connaissait les coeurs
Les secrets de l'amour aux paroles fallacieuses
Elle me les révéla faisant naître ma peur.
Elle me parla de l'ombre
Qui planait en attendant son heure
Et ce fut un mardi que cette ombre frappa
Sous les traits d'un oiseau dont je ne sais l'epèce
Je n'avais jamais vu un monstre aussi cruel
Pélican, Albatros il vint à tir d'aile
Me planter en plein coeur ses serres assassines
Tuant net le guerrier qui habitait mon coeur
Un ange que j'ignorais a pris place en mon coeur
Il était près de moi, je ne le voyais pas
Silencieux il était, mais il veillait sur moi
Il savait le danger de cet oiseau bizarre
Il attendait son heure, patient et plein d'amour
Je l'aime et l'aimerai jusqu'à la fin des jours
Poème posté le 29/08/16