A l'aube
par Stella
A l’aube
Encore inconnue
Où tout est oubli
Et embrumé de silence
Sans poids, sans corps
Par l’immobilisme des sens
La raison caquette sous la valse
Sereine de petits gosiers d’or pur
Tout est accessible dans cette autre vie
Sur deux airs calmes et profonds
En sens contraire
Qui jouent au jeu harmonieux du plein et du vide
Sur les branches de l’arbre de vie
Tout est possible dans cette vie où l’on dort
Et dans l’autre naissante,
L’éclat du faisant doré sous les doubles paupières
Dont l’onde effleure la conscience qui s’écrie « soleil ! »
Ravigotée de douceurs éthérées du songe
Donne les fortes envies et les idées à accomplir
J’ expire plus qu’il ne faudrait mon premier souffle de cette aube
Que la veille de brumes était bienfaitrice !
Il me reste quelques écumes pour réaliser les scènes voyageuses
Où mes pensées usées, se sont régénérées
L’éclat pourpre de l’aurore s’incruste
Et je ne sais qui de ces deux vies embrasser :
Le vide de toute conscience tant ses bras chaleureux m’invitaient à prolonger mon repos
Ou ce nouveau jour d’où me parvenait plus nettement le chant des petits oiseaux et les rires de mes enfants
Une invite de partage d'un bonheur à l'encre bleue
Poème posté le 05/09/16