Le crabe avec ses grandes pinces,
Voit l’univers tout en rond,
Car pour lui, l’horizon est mince,
Et seule la mer a des grands fonds.
Il s’aventure à marée basse,
En plein soleil, sur les rochers,
Sa mauvaise vue n’embrasse,
Que sa pitance, pour la journée.
Il marche à reculons,
Contemple comme un tout,
S’enflammer l’horizon,
Avant de regagner son trou.
Le crabe se repose.
Dans sa pauvre vie monotone.
Pense à toutes ces choses,
Qui le ravissent et l’étonnent,
Mais un jour le crabe sait,
Qu’il franchira les océans,
Jusque là bas, à Catai,
Où les crabes sont des géants.