Tous Marins
par PatrickDeschamps
Chante Ô muse ma colère!
Colère élevée contre mes pairs.
Desquels j’exige de taire,
Enfin ces vieux enfers.
J’ai vogué sur les flots d’excès,
Et tout semblait sans intérêt.
J’étais en quête de ces toits;
Lequel abriterait des rois.
Je vous appel à oublier ces lieux.
De l’or changé en rien rapporte peu.
De changer un rien en or nous accomplis.
De partager et donner nous assouplis.
J’aurai tant soupiré,
Que quand je retournai,
Dans ma douce fièvre.
Au plus loin de mes rêves.
Ô raison et déshonneur!
Je ne distingue plus hélas,
Les hallucinations des visions,
Pourtant pleines de passion.
Encore je naviguai,
Plus loin encore, désespéré.
Mon sombre équipage j’appelai,
Plus loin encore il me faudra ramer!
Sur terre je mis pied.
Mes membres presque fanés,
Revint alors,
De plus loin encore.
Ne sachant plus naviguer,
Je décidai de regarder.
L’analyser sainement.
Découvrir ses enfants.
Et quand je dû repartir.
Allais-je brillamment amerrir?
Que de s’échouer plutôt mourir,
Que de bêtises aimer me nourrir.
Le port était de lumières en fête.
Entre mes mains j’y tenais ma tête.
Plutôt mourir sur les oubliées plaines,
Que d’y laisser la vie tel un malheureux Verlaine.
Vieux poème, dans mes premiers, 14-15 ans, j'ai suivi le mouvement de Ninon! hahahaha
Poème posté le 13/04/11
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