Quand le verbe s'adonne...
par Spock27
J’aime quand le verbe s’abandonne,
Quand il se donne et puis s'adonne
Roule sous la lèvre, langue de plaisirs déliés,
Comme un livre s’ouvre, les cœurs s’entrouvrent.
Les mots justes, de bouches fraîches, je vous les offre,
A vous chères anges au visage de pêche,
Têtes altières, couronnées de filets d’or.
Les Anciens, je les réquisitionne, Oh Ovide !
Viens-donc ici ; arque donc ma muse,
Arme les fanons du coquin chasseur,
De jolies proies, si si, je les entrevois.
Et de les laisser se charmer d’un simple soleil,
Je ne peux, ombrelle humaine, fardée de vanités,
Séduire, envoûter, je puis d’abord et veux encor’ !
Alain, 21 avril 2011
Poème posté le 23/04/11