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Les Pillardes
par Cochise

Highslide JS
par Cochise


Un courant emporta le chant clair de mon âme, Me laissant aux prises d'un orage de couleurs. Quoi qu'il n'y eût pas un seul propos à saisir, Si vivant, longtemps je réfléchis au plaisir, Qui envahissait ma sensation de douleur, Et néanmoins, semblait découler de l'infâme. L'amas de lueurs pourpres, à travers toute loi, Dénonçait la venue de ces lourdes pillardes, Qui m'écraseraient sous leur syntaxe informelle. La peur dominait, bien qu'elle fût artificielle, Tant il me redoutait de revoir ces fouinardes, Envahir ma retraite en l'emplissant de foi. La brise arriva sur moi comme dans un guéret, Foissonnant mon être d'ornements bigarés. Aussitôt, je sentis s'opposer au désir, Mon âme, qui savait que ce dangereux plaisir, De plonger dans l'univers et de s'égarer, Fût cause de maints dénouements du couperet. Je tus l'âme, et vint ce souffle pour m'effleurer, Sans plus errer, je lui dis : « entre et reste en moi; Et j'ignorerai ce qu'il y a d'artificiel. Je vivrai, sans doute, et je verrai le bleu ciel. – Vois cette fontaine, n'est elle pas rouge, dis-moi? – Oui, puisque de son sang, bientôt elle va pleurer.»

septembre 2010

Poème posté le 25/04/11


 Poète ,
 Illustrateur
Cochise



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