Rencontre
par Ruben
Ce soir je regarde tomber le rideau de la nuit
Sur le théâtre où je joue, où tu vis.
Ni l’or de la lune, ni l’argent des étoiles
N’égalent en beauté ce trésor qui se voile :
Tes yeux merveilleux, émeraudes jumelles,
Sont l’éclat et le feu de la fête charnelle.
Prés de toi, j’ai envie de déshabiller mon âme,
Lui ôter sa peau de chagrin, peau d’âne.
Sous elle étaient enfouis mes tourments et mes peines,
Mes rêves et mes joies, mes amours et mes haines.
Prés de toi, je veux de nouveau gravir la colline,
Atteindre le sommet avant que l’ombre décline,
Emprunter le sentier calme et paisible,
Y conduire nos pas, et rendre tout possible.
Ce soir je sais, malgré le froid qui nous guette,
L’outrage fait à nos corps qu’il maltraite,
Je sais, que prendre simplement ta main
Ravive l’éternelle flamme, et éclaire mon chemin.
Poème posté le 27/09/16