A vous attendre en vain
J’ai brûlé mon désir pour rien
À me morfondre la nuit
Dans les draps de satin
Pourquoi cet ennui
A -t-il fini par me tuer?
Je ne suis plus que l’ombre
De mon ombre
Mon âme erre
Sur cette terre
Espérant vous apercevoir
Je vis de cet espoir
Seul cet instant
Fera revivre en moi l’étincelle
Qu’il manque à mon ciel.
Les printemps se sont succédés
Le jardin de l’amour
A perdu son écrin
Seul un sourire de vous
Inondera cette funeste nuit
Car de vous
Je suis toujours éprise.
IRIS 1950