Ode à toi que je hais.
par PatrickDeschamps
C'est à trop t'attendre,
que j'aurai toi comme tendre,
à raffermir mes poings-de-sang,
jointures d'un de ces murs indécents,
Tu me délaisses, me caresses,
m'abandonnes, me laisse à mes bassesses,
j'acquiesce mais ne demande qu'une main,
à laquelle suspendre mes lendemains.
Oublis les questions, les détours,
Tes entourloupes et calembours,
Je demande que tu avances en soi,
En proie à tes terribles effrois,
Redeviens comme moi et ceux que tu détestes,
Reviens chez eux, manges-leur la peste,
Deviens ce pain et ce coin,
Qui n'est leur mais non plus point
Poème posté le 04/10/16