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Ville-Marie
par PatrickDeschamps


Je vous accrochais au fil du temps, Sous l’emprise de vos vingt ans, J’aurai rêve sous ces toiles d’antan, D’être ces milles volets battant, Car de ces rues cahoteuses et oragées, Il n’y a que de troubles tempêtes, Les nuages sont très bas et violacés, Et viennent, caressant, me mouiller la tête. Des drapeaux froissés déchirant le vent, Aux corniches ornées des mal-auvents, Les couleurs d’un peuple décousu, En ces franges aux soies inattendues, Car trop de passions me résonnent, Sous ces françaises consonnes, Ma place d’armes je façonne, Pour les martyrs qu’on bétonne, Ô d’être sous ville empoisonnés, Libellés, assoiffés et emprisonnés, D’être sous symboliques plaies, Ils soumettent paraboles et reflets. Trop de lumière ne se prend, Du puits de frontières qui ne mens, Nous faisons mourir les amants, Et aspiraient à redevenir enfant. Il y a de ces passants inachevés, Qui préparaient les huiles de tourments, Qui bannissaient les tendres avortés, Et qui de parfums amers vous pourfendent. Des rues aux briques décolorées, Qu’il serait périlleux d’abandonner, En ces maisons presque écroulées, Nos enfants sous serments adonnés, Ville-marie qui subit alors nos débuts, De nos héros brandissant nos mousquets, Aura accueilli la mort et les boulets, Et nous cajole enfin d’être reclus.



Poème posté le 24/05/11


 Poète
PatrickDeschamps



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