Destins parallèles
par Stella
Je ne sais qui tu es quand le jour se déchire
Je ne vois que le seing franc de couteaux marchés
Sur le frisson de ma peau d’enfant préservé
A l’endroit désolé où mon cœur lent respire
Le rien s'excuse me touche me fait sourire
Dans l'illustré d'un coucher il m'offre son baiser
Dussé-je y passer ma vie pour son seul cachet
C'est un creux doux que mon cœur ajoute à sa lyre
Je ne sais qui tu es quand tombe la nuit
Je cours sur tes champs de vers sous un air de pluie
Semant le cristal de l’être qui me chavire
A l'instant, rien ne nous destine à nous croiser
Nous vivons sur le fil d'or d'un conte de fées
A l'orée de nos mots d'amour qui nous inspirent
A mon ami fleur
Poème posté le 25/10/16