Il n’y en avait qu’un
Jour de chance
Il fut pour moi
Mordue devinez quoi
D’un loup-garou
La Terre tourne
Et la Lune tout autour
Et cet ami itou
Couché assis debout
Il grogne et fume
De long en large
Moi je le prends :
Le grand large
Et au lit retourne
Point de terreur
Ce loup garou-là
N’est pas un monstre
Voyez comme il est :
Griffes limées
Et poils soyeux
Oreille en alarme
Sourire dans les yeux
Un bon gars comme j’aime
Il n’y en avait qu’un
Jour de chance
Il fut pour moi
Mordue devinez quoi
D’un loup-garou
Tu le sais bien Séléné
Ma Belle tu joues
Aux grandes Marées
Qu’au Mont Saint Michel
Moi fille de la Manche
J’accours cheval fou.
Remplies de lumière tes joues
Guident mes pas et mes songes
Quand seule je rôde à Minuit
Dis-moi mon Amie
Lune toute joufflue
Qui accompagne
Mes nuits et mes joies
Pourquoi t’acharnes-tu
Ainsi sur le sommeil
De mon aimé Lupin
Qui tourne sans répit
Jusqu’au lever du jour
Il n’y en avait qu’un
Jour de chance
Il fut pour moi
Mordue devinez quoi
D’un loup-garou
Assis debout couché
Le lycantrophe s’endort
Tout contre moi
Neuf heures déjà !
Horreur ! En retard
Lever sans délai sans câlins
Tout est calme dans la maison
Je me lève et je compte
Un deux… vingt neuf
Vaille que vaille
De jours en mailles
A l’envers à l’endroit.
Séléné le mois prochain
Enfile ce bonnet et les moufles
Qu’en angora noir Je te tricote
Noir aussi noir que la pelisse
De mon loup garou
Qui aboie à la Lune
Il n’y en avait qu’un
Jour de chance
Il fut pour moi
Mordue devinez quoi
D’un loup-garou
au musée de mes Amours.<br />
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Musée ouvert tous les jours, un seul chef-œuvre exposé mais quel chef-œuvre <br />
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Et puis au fil de ma plume, j'exposerai de l'art mineur