Petit homme du grand pays
par Onimaru
Petit homme ne perd rien de l’innocence, du brasier d’un baiser.
Ils diront, oublies-toi, apprends de toi, qu’importe laissons aller.
Je ne sais rien d’eux, je ne sais rien que la mémoire de mes passions.
Avons-nous cette décision entre les mains ? Faits toi à leurs sanctions
Nous ne serons jamais bien et ailleurs il ne tient qu’à toi.
Naît en ces heures de tragédie au brouhaha d’un théâtre de toits
Nos drames sont de la nourriture et nos esprits ils nous l’arrachent
Comme des viscères malades. Alors il faudra que l’on leur gâche
L’appétit. Petit homme grandit pour devenir fort et dur.
Mais dans la coquille dans l’écorce, garde cette force pure.
Poème posté le 19/07/11