Une fin d'après-midi
par Onimaru
Les petits escaliers descendent dans la cour
Les enfants jouent et crient, la balle roule, les enfants courent.
Près de l’arbre, je me réfugie pour me cacher des autres.
Les enfants jouent et crient, la balle roule, l’un d’eux se vautre.
Une demeure superbe, peinte par le mauve clair et l’or du jour.
L’océan jette des hourras, pas loin. Il fait une chaleur de four.
Le guetteur est toujours là… il attend les pattes tendues, l’esprit affûté.
Je crains les chats…ils sont une porte...le plus stupéfiant en réalité :
Les Doors en boucle, chante la Fin…le ciel je crois, aboie.
Je me délasse dans l’herbe chaude, la terre dure…je dois,
Me défaire de la misère du monde, de l’assourdissante douleur.
Je dois me référer au 607ième numéro du manuel psychologique.
Je dois devenir ce moment incomparable, je dois me faire fleur,
Sinon je suis condamné au brouhaha ! La balle roule, je l’agrippe.
Poème posté le 29/07/11