Le 21 juin, c’est l’été
Mais le soleil s’en est allé
Pourtant pendant tout le printemps
Il était là, comme un présent
Dans les bois,jonquilles et bleuets
Parsemés, un peu discret
Un vrai régal pour le regard
Se balader, là au hasard
J’avoue pourtant que dans les champs
Lorsque les blés viennent d’être fauchés
L’émanation qui monte au nez
A quelque chose d’envahissant
Mais qui n’a jamais apprécié
Lors d’une journée ensoleillée
Lorsque les bogues jonchent le sol
Ou qu’un tapis de feuilles s’affole
Comme les plaisirs de l’hiver
Que toujours blanc on espère